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Vincent van Gogh (1853-1890)
La Nuit étoilée (1889)
La Nuit étoilée contre la ville moderne ? (11 min)
70420 visions, 18 commentaires
Note moyenne : 4.6 / 5
Excellent. A imiter
la mise en perspective avec d'autres artistes et d'autres mouvements artistiques ; ça permet de contextualiser l'oeuvre et de l'aborder de manière critique autant positivement que négativement très didactique :) et j'ai adoré la problématique que l'oeuvre pose ; c'est pour moi l'entrée essentielle d'une analyse d'une oeuvre ; merci :)
la musique un peu trop forte
par
Excellent. A imiter
Excellent, instructif, émouvant.... Merci
La musique est peut-être un peu dérangeante mais ça passe.... tant l'analyse est intéressante.
J'attends : la chambre de Van Gogh
par
Comment ne pas aimer la Nuit étoilée, son petit village provençal et ses tourbillons ? Le citadin saturé de rationalité peut y vivre son quart d’heure de « folie artistique ». Mais cette soi-disant folie est-elle vraiment celle du peintre ? Pourquoi Van Gogh célèbre-t-il cette nuit tandis que d’autres s’intéressent au Paris scintillant ? Van Gogh ne serait-il pas réactionnaire ? Ce film inscrit le chef-d’œuvre de Van Gogh dans l’histoire du sublime et de la réaction à l’urbanisme galopant.
Nouveau : sous-titres disponibles (via icône "CC") en français, anglais, chinois simplifié, hébreu, hongrois, italien, japonais, portugais, persan, portugais brésilien, roumain, espagnol mexicain. Comment nous aider à créer plus de sous-titres ?
Expert scientifique : Côme Fabre, conservateur au Musée d'Orsay ; réalisateurs : Rémy Diaz, Erwan Bomstein
Pour chaque épisode, CED réalise une interview fictive destinée à approfondir ou (auto)critiquer le film. Côme Fabre, jeune conservateur du patrimoine et ancien élève de l’ENS, a contribué au scénario de la vidéo. Dans cette interview, nous nous demandons notamment si nous “n’assagissons” pas trop Van Gogh.
CED > Ne voulez-vous pas rendre le peintre plus raisonnable qu’il n’est ? Vous démontrez en effet que la Nuit étoilée (1889) est un tableau construit et calculé, aussi bien en termes de composition que de touche. Les mouvements tourmentés du ciel, loin d’être l’expression de la simple subjectivité, voire de la “folie” du peintre, répondraient aussi à une stratégie : redonner au ciel symbole du divin une force “sublime”, valoriser la foi face aux “fausses lumières” de la ville moderne. Faut-il éliminer toute référence à la “folie” ou à la subjectivité de Van Gogh ?
Côme Fabre > Bien sûr, le paysage que peint Van Gogh n'a rien de rigoureusement rationaliste, mais ce qui nous a paru intéressant à souligner, c'est à quel point les œuvres de Van Gogh sont cohérentes entre elles et répondent à un projet longuement décrit à travers ses lettres. Globalement, ce que nous avons essayé de montrer à travers ce film, c'est que Vincent Van Gogh est beaucoup plus intéressant que les quelques anecdotes un peu misérabilistes que l'on se plaît à colporter sur lui, à l'image d'un saint martyr : la dispute avec Gauguin, l'oreille coupée, l'internement en asile, le manque d'argent et d'affection, le suicide, etc.
La recherche sur l'artiste a beaucoup progressé ces dernières années, notamment par un épluchage systématique de ses lettres que nous avons essayé de citer dans le film mais que vous pouvez consulter en intégralité sur un site dédié ! (vangoghletters). On y découvre un homme sensible et cultivé, sincère et plein d'humour. C'est un fin connaisseur en théologie mais dénué de bigoterie ; il s'enthousiasme autant pour les tragédies de Shakespeare que pour l'ironie mordante du Candide de Voltaire. Par son frère Théo, il se tient étroitement au courant de l'actualité de l'art contemporain et du marché de l'art parisien dont il connaît bien les mécanismes ; et quelques lignes plus loin, il n'hésitera pas aussi à lui parler de ses pratiques sexuelles et de ses ennuis de santé avec beaucoup de lucidité et sans hypocrisie aucune.
Dès son vivant, le décalage est immense entre la perception des quelques familiers qui correspondent avec lui et la vision que s'en font ceux qui ne le connaissent que par sa peinture. Lorsque Albert Aurier, critique d'art parisien, lui consacre en mars 1891 un premier article élogieux dans la presse, Van Gogh le remercie mais on le sent un peu gêné d'être assimilé à une bête de cirque, un ovni mystérieux et dangereux. En effet, lisez cet article d'Aurier (en français ; en anglais), on est étonné de voir à quel point sa peinture suscite des fantasmes débridés : l'art de Van Gogh est associé à celui d'un « géant aux mains brutales », d'une âme d'« enfant » et aux « nervosités d'une femme hystérique » ! Aurier n'était pas naïf, il savait très bien que ces grosses ficelles ne correspondaient à aucune réalité, c'est une pure stratégie « marketing » qui vise à intéresser un certain public parisien amateur d'art symboliste, avide d'originalité, d'anomalies, d'ésotérisme. Quand Van Gogh meurt quelques mois plus tard, c'est presque une aubaine : le bruit du suicide vient parachever l'image que l'on se faisait de ce fou solitaire. C'est ainsi que la légende du génie maudit s'est forgée, avant de se populariser dans la seconde moitié du XXe siècle, colportée par des générations de guides de musée ! Il est vrai que cette légende correspond trop bien à nos attentes et nos préjugés sur la figure sociale de l'artiste, conçu comme un « original » depuis l'époque romantique. Il faudra beaucoup de temps pour corriger cette déformation, attiser la curiosité du public pour un « autre » Van Gogh. Ce film est une petite contribution parmi d'autres...
CED > Vous comparez la Nuit de van Gogh à des peintres plus anciens qui représentent des catastrophes naturelles ou des ciels tourmentés par des phénomènes météorologiques (nuages du Greco), ce qui donne l’impression d’une certaine continuité avec les problématiques de l’art plus ancien. Pourtant, dans chacun de ces points de comparaison, un certain sentiment de fidélité à la réalité demeure, tandis que chez Van Gogh il y a évidemment un violent effort de déformation de la réalité, de “bascule” et d'excès : le ciel étoilé ne ressemble plus vraiment à un ciel étoilé. N’avez-vous pas atténué ce côté “expressionniste” de Van Gogh et la rupture qu’il représente dans l’histoire de l’art ?
CF > Pourquoi associer La Vue de Tolède (c1596/00) du Greco avec La nuit étoilée de Van Gogh ? Effectivement, on peut trouver cela tentant mais tiré par les cheveux : plus de deux siècles séparent ces deux artistes, et Van Gogh n'a probablement jamais vu ce tableau du maître de la peinture baroque espagnole. Mais au moment de faire le film, le rapprochement nous a paru immédiatement intéressant, parce qu'on retrouve les mêmes motifs (le maelström du ciel, le clocher central), la même ambiance à la fois exaltante et inquiétante, et sans doute le même projet sous-jacent.
Etant donné le format court du film, nous avons insisté en priorité sur les racines romantiques de la Nuit étoilée à travers son recours à l'esthétique du sublime. Mais la brève citation du Greco à la fin est une proposition complémentaire : il y a peut-être aussi quelque chose de baroque chez Van Gogh. Le paysage du Greco est baroque en ce qu'il est une peinture qui vous frappe au visage, vous secoue ou vous effraie pour vous rappeler à la « vraie foi ». L'intention du tableau de Van Gogh est un peu plus ambiguë mais je pense qu'elle participe en partie de cela. Il ne faut pas sous-estimer l'importance de la foi chrétienne chez Van Gogh, qui a été un étudiant en théologie et a tenté une carrière de pasteur, sur les traces de son père. Dans ses lettres, lorsqu'il essaie de formuler ce qu'il veut traduire à travers sa peinture, le terme de « consolation » apparaît souvent. Son but est de fabriquer une image propre à consoler l'homme, livré sur terre aux souffrances, aux angoisses et aux passions. Mais il ne s'agit pas de réconforter avec des promesses mièvres, avec des images douceâtres et éthérées du paradis rempli de gentils êtres surnaturels, de concerts d'anges et autres volailles célestes, comme en déverse à foison l'art sulpicien à l'époque de Van Gogh ! C'est incompatible avec les convictions protestantes et rationnelles du peintre qui préfère recourir à des motifs du quotidien visible, traités volontairement avec la rudesse grossière et franche d'un ouvrage artisanal.
C'est ce qu'il fait par exemple en peignant La Berceuse (1889) : c'est une femme un peu épaisse, calée dans un fauteuil devant un fond fleuri, qui tient un cordon destiné à actionner un berceau qu'on ne voit pas.
Van Gogh souhaitait l'accompagner par deux natures mortes de Tournesols, dans l'intention de les accrocher en triptyque dans une taverne de matelots à Arles, afin de leur apporter chaleur et réconfort. Cette idée lui est venue d'un roman de Pierre Loti qui décrit les affres des marins durant les tempêtes, priant devant une sainte Vierge naïve en faïence et trouvant du réconfort en pensant à leur femme ou mère restée à terre. Sauf que la Berceuse que propose Van Gogh n'est pas la Vierge Marie, mais la mère Roulin, une Arlésienne sympathique qui avait ouvert son foyer au peintre et qu'il choisit de prendre comme modèle car elle incarnait pour lui la chaleur maternelle rassurante. Complété par les Tournesols, le triptyque devait s'apparenter à une image de dévotion entourée d'offrandes fleuries, destinée à sauver les marins non pas des tempêtes mais des naufrages de l'alcoolisme. La Nuit étoilée est peut-être une autre tentative d'image « consolante » moderne et laïque, sous forme de paysage cette fois. Van Gogh nous invite à délaisser les fausses lumières de la ville, méditer sur le spectacle fascinant et morbide des étoiles, mais aussi trouver du réconfort dans la communauté de travailleurs villageois pelotonnée contre son fier clocher. Evidemment, un tel discours moral peut nous paraître décevant aujourd'hui, parce que nombre d'entre nous trouverons cela réactionnaire et rebutant, mais ce n'est pas incompatible avec un traitement artistique virulent et audacieux. Van Gogh nous montre que la modernité en art ne va pas forcément de pair avec l'exaltation passionnée de la vie urbaine moderne. En cela, il est peut-être l'anti-Manet !
Manet - Un bal masqué à l’opéra (1873) - NGA / Le Bar aux Folies Bergère (1880) - Courtauld
CED > Le film est largement centré sur la nuit. Dans les tableaux de jour et des portraits, retrouve-t-on la même touche et a-t-elle la même signification ? Finalement, la nuit ne joue-t-elle pas un rôle assez marginal dans l’oeuvre de Van Gogh ?
CF > Non, la nuit n'est pas marginale dans l'art de Van Gogh puisque son premier chef-d’œuvre, Les mangeurs de pommes de terre, est déjà une scène nocturne !
Les Mangeurs de pommes de terre (1885) - Amsterdam
Et il semble que la Nuit étoilée du MOMA n'était aux yeux de Théo van Gogh qu'une étude qui aurait pu mener à un projet plus ambitieux encore. Dans le film nous avons essayé de raccorder La nuit étoilée non pas seulement avec les autres tableaux représentant des extérieurs noctunes, mais aussi des intérieurs, comme cela avait été fait lors de l'exposition « Van Gogh et les couleurs de la nuit » organisée par le MOMA à New York et le Van Gogh Museum d'Amsterdam en 2008-2009. Le champ s'élargit alors beaucoup et on comprend la cohérence de l'art de van Gogh, avec notamment l'opposition structurante entre le monde urbain et le monde rural, les éclairages artificiels et les lumières naturelles.
En revanche, il est beaucoup plus risqué de vouloir systématiser l'emploi de la touche chez Van Gogh, parce qu'il expérimente de nombreuses techniques de touche différentes simultanément et sans rapport fixe avec un motif particulier. Nous voyons par exemple dans le film qu'en 1888, il peint le ciel nocturne au-dessus du Rhône sous forme de briques perpendiculaires, alors qu'un an plus tard, il utilise la spirale pour le même motif.
Et la touche en spirales a aussi été utilisée par Van Gogh au même moment pour des fonds clairs et diurnes, comme dans son célèbre autoportrait du musée d'Orsay.
Cela étant, tout n'a pas encore été dit sur ce motif fascinant de la spirale. Nous l'avons rapproché des illustrations de nébuleuses dans les manuels populaires d'astronomie, mais cela dépasse sans doute cette seule référence. Il est troublant de constater que l'année suivante, Signac emploie aussi la spirale, sur un mode pointilliste, pour l'étrange portrait du critique d'art Félix Fénéon : certes le motif est assez directement inspiré de l'art japonais et sert de support à une expérimentation du rythme en peinture, mais il faudrait peut-être chercher plus avant !
CED > Dans le film, vous donnez des sources pour comprendre d'où vient l'art de Van Gogh (Millet, le romantisme, Greco), mais vous oubliez de rattacher Van Gogh à un courant artistique précis et de citer sa descendance artistique. Or il semble qu'il soit un peu « caméléon » : après des débuts presque naturalistes, il s'inspire du pointillisme et de l'impressionnisme lorsqu'il arrive à Paris, tandis que les œuvres de sa maturité en Provence (1888-1890) sont souvent identifiées comme « symbolistes » ou même « expressionnistes ». Avez-vous peur de vous mouiller ?
CF > Effectivement, Van Gogh est rebelle à l'étiquetage, mais c'est propre à tous les artistes, si l'on regarde de près leur œuvre dans toute leur diversité. S'il est impossible de placer Van Gogh sous un seul vocable, on peut tout de même essayer de le faire pour la Nuit étoilée : le mouvement duquel l'oeuvre se rapproche le plus est le symbolisme. D'une part parce que ce sont les spécialistes d'art symboliste comme Albert Aurier qui les premiers ont reconnu et apprécié la dernière période de Van Gogh de son vivant, mais surtout parce que la Nuit étoilée repose sur un principe fondamental du symbolisme : l'aspiration à une unité originelle perdue entre le spirituel et le matériel. Van Gogh, ses lettres en témoignent à de nombreuses reprises, ne se satisfait pas d'un art qui se contente de retranscrire des phénomènes visibles, que ce soit des phénomènes sociaux ou des phénomènes physiques et optiques, comme le font le naturalisme et l'impressionnisme. A contre-courant du rationalisme scientifique qui ne cesse de fractionner, analyser, diviser le visible en éléments de plus en plus petits pour en percer le mécanisme, les symbolistes se consacrent à la synthèse, à la recherche d'un tout qui n'est pas représentable, mais que l'on peut évoquer par l'intermédiaire de symboles, de couleurs ou d'une technique artistique. Devant la Nuit étoilée, on comprend tout de suite qu'il ne s'agit pas de phénomènes météorologiques, mais qu'il s'agit d'un paysage spirituel, d'une réflexion sur le sens de la vie humaine par rapport aux forces de la nature. Nous avons raccroché cela au sublime car c'est un concept clair et bien connu, toutefois il ne suffit sans doute pas à recouvrir tous les sens contenus dans l'image. Mais au-delà du thème de l'image, la touche chez van Gogh, nettement visible et expressive, modulée selon les motifs, ne tente plus seulement de rappeler la présence subjective et singulière de l'artiste (comme dans les œuvres romantiques d'un Delacroix par exemple), mais de traduire une idée, de charger les éléments visibles d'une dimension spirituelle : par exemple, l'étoile apparaît sous forme d'explosion agressive qui se charge de mort, le cyprès se métamorphose en flamme noire qui établit une passerelle entre le terrestre et le céleste. Cette solution qu'a trouvée van Gogh pour réunifier la matière avec l'idée est propre à lui ; elle est très différente de celle que Gauguin, autre « symboliste » reconnu par Aurier, a choisie au même moment, à savoir le cloisonnisme en peinture, et la taille directe du bois en sculpture. Et pourtant, quinze ans plus tard, c'est dans ces deux styles très différents, ainsi que dans l'art extra-européen découvert au musée ethnologique, que puiseront quelques jeunes artistes allemands installés à Dresde pour créer une nouvelle forme artistique que l'on appellera l'expressionisme. Néanmoins, certains observateurs ont pu aussi reconnaître dans les formes élastiques et souples de Van Gogh une annonce de l'Art nouveau. De manière générale, les échanges et les innovations artistiques s'accélèrent tellement autour de 1900 qu'il est difficile de tracer des généalogies simples à partir du seul art de Van Gogh.
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Le 6 Mai 2015
Excellent travail, très clair, très pédagogique. Félicitations!
Par contre, je me permets de vous signaler que le sous-titrage en espagnol (Méxique) est parfois incompréhensible. La traduction est très littérale et le rythme de l'explication disparait progressivement. C'est dommage pour ceux qui ne parlent pas francais et doivent se priver de ces magnifiques vidéos. Merci.
Le 21 Février 2013
0 visiteurs sur 2 ont trouvé ce commentaire intéressant
Bonjour
Impossible de trouver le moyen de trouver comment mettre un sous-titrage. Ne pourriez vous pas être plus simple dans cette option? merci
Le 21 Février 2013
1 visiteurs sur 2 ont trouvé ce commentaire intéressant
Pour activer les sous-titres :
- Lancez la lecture de la vidéo
- Dans le groupe d'icônes situées en bas à droite, cliquez sur la seconde : c'est le menu de sous-titres où vous pouvez faire votre choix
Le 7 Novembre 2012
0 visiteurs sur 6 ont trouvé ce commentaire intéressant
Bonjour,
serait-il possible de mettre les sous-titres et la traduction en option?
Je regrette aussi la musique, qui n'apporte pas grand chose aux commentaires.
Merci
Le 8 Novembre 2012
6 visiteurs sur 7 ont trouvé ce commentaire intéressant
Personnelement, je trouve au contraire que la musique apporte du ryhtme au film. c'est aussi assez intéressant de comparer la Mer de debussy avec le ciel très fluide et "liquide" de Van Gogh.
Après, on peut très bien ne pas beaucoup aimer le classique et preferer des musiques un peu plus moderne.
Le 11 Décembre 2012
0 visiteurs sur 1 ont trouvé ce commentaire intéressant
Vous pouvez en effet tout à fait désactiver les sous-titres.
Par ailleurs, une nouvelle version a été mise en ligne avec une meilleure balance entre voix et musiques.
Nous tenons aux musiques, qui jouent un rôle important dans la mise en scène, mais nous nous sommes effectivement limités au domaine public, donc à des musiques anciennes, pour des raisons d'économie. Nul doute que nous irions explorer un répertoire plus large si nous avions un budget différent. ;-)
Le 2 Novembre 2012
0 visiteurs sur 10 ont trouvé ce commentaire intéressant
je regrette la présence de la musique.
Le 21 Juin 2012
4 visiteurs sur 5 ont trouvé ce commentaire intéressant
Excellent travail, passionnant et documenté. La comparaison aux autres oeuvres apporte un éclairage très intéressant, mais il faudrait systématiquement faire figurer le nom des tableaux et des peintres par souci pédagogique (j'ai cru reconnaître Le Déluge de F. Danby).
Le 30 Mai 2012
3 visiteurs sur 4 ont trouvé ce commentaire intéressant
Excellent!!!
Le 30 Mai 2012
3 visiteurs sur 4 ont trouvé ce commentaire intéressant
Excellent travail !
Clair, détaillé et logique. Merci.
Le 26 Mai 2012
7 visiteurs sur 8 ont trouvé ce commentaire intéressant
Travail remarquable, qui ouvre des horizons inattendus pour les non-spécialistes. Continuez à nous surprendre et à nous éclairer !
Jean C.
Le 22 Mai 2012
4 visiteurs sur 5 ont trouvé ce commentaire intéressant
Superbe ouverture sur l'humanisme du "vrai" Van Gogh. Félicitations pour ce commentaire qui illumine l'esprit d'un néophyte comme moi.
henri-louis
Le 21 Mai 2012
4 visiteurs sur 5 ont trouvé ce commentaire intéressant
passionnant et bien instruit.
Le 16 Mai 2012
9 visiteurs sur 10 ont trouvé ce commentaire intéressant
Ces touches brutales chez un homme qui semble si doux en dehors de sa maladie ... est-il exact qu'il ne s'est pas suicidé mais que sa mort est dûe à un des enfants de son médecin (angle d'entr"e de la cartouche impossible à s'être fait lui-même)
ne connaissant pas grand chose d'intellectuel à la peinture, c'est la vision tte bête d'un tableau,qui apporte du bonheur ou pas : j'aime Van Gogh depuis l'enfance comme j'aime de VINCI depuis que je suis adulte. Je vais peut-être trouver les explications avec vos très enrichissants commentaires ... à bientôt - cordialement Carole Bertrand
Le 17 Mai 2012
5 visiteurs sur 7 ont trouvé ce commentaire intéressant
A propos de la mort de van Gogh, c'est ce qu'affirme Stephen Naifeh, un auteur amériacin qui vient d'écrire une très contreversée bio. Bien entendu, cela a fait couler beaucoup d'encre (même en France) car il en profite pour remettre en cause la réputation "d'artiste maudit" qui serait une construction du XXème. Je suis preneur d'infos si certains ici ont lu ce bouquin.
20000 €
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Ministère de la Culture et de la Communication
Ministère de l'Education nationale
Devenir partenaireRéalisation
Rémy Diaz
Production
Erwan Bomstein-Erb
Rémy Diaz
Ecrit par
Côme Fabre
Expertise scientifique
Félicie de Maupeou
Traduction anglaise
Vincent Nash
Voix-off
Erwan Bomstein-Erb (français)
Mark Jane (anglais)
Vidéographistes
Christopher Montel
Prise de son
Arnaud Prudon
Choix des musiques
Rémy Diaz
Post-production
Louis Vecten
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Le 26 Février 2016
Mais ne voyez vous pas que la personne qui parle de l'oeuvre de Vincent Van Gogh, ne comprend scritement rien à son art. Ah vous vous pamez tous, Mais regardez, sans écouter ce que dit cette personne. Fermer vos oreilles, et ouvrez vos yeux. La vous atteignez au sublime. Chaque être a sa sensibilité vis à vis d'une oeuvre, quelle soit littéraire, musicale ou picturale. Vincent Van Gogh est une personalité perturbée, mais aussi géniale. Je ne suis pas habituée aux blogs, c'est d'ailleurs la première fois que j'écris, mais je dois dire que je suis en accord avec la dernière personne qui a écrit. Et je suis révoltée par les jugements de personnes qui ne connaissent pas, ou n'ont pas envie de connaitre cette personne qui a eu une vie tout à fait particulière. Van Gogh est beaucoup plus intéressant que les quelques anecdotes un peu misérabilistes que l'on se plaît à colporter sur lui, à l'image d'un saint martyr : la dispute avec Gauguin, l'oreille coupée, l'internement en asile, le manque d'argent et d'affection, le suicide, etc... Tout cela a été. Je ne dis pas que Van Gogh est mon peintre preféré, mais c'est une histoire extraordinaire. Je viens de m'acheter les lettres de Vincent à son frère. Ben si tu as du coeur tu es super ému par ces courriers.
PS. Je ne sais absolument comment voir si qq'un me répond, mais j'aimerai avoir une réponse et une discussion sérieuse à ce sujet.