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10 chefs-d'oeuvre vous réservent plus que vous n'attendez
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L’ESSENTIEL
L’Art en Question, qu’est-ce que c’est ?
L’Art en Question est une série de 10 web-documentaires dont l'objectif est de développer le regard critique sur l'art disponible en accès gratuit. Elle se différencie des documentaires audiovisuels traditionnels par son esprit démonstratif et inquisiteur, mais aussi gai et ironique. La série adapte l’esprit des films sur la Liberté guidant le Peuple de Delacroix et les Ambassadeurs d’Holbein, dans un format court et dynamique (12 min). Pour en savoir, plus n'hésitez pas à nous contacter pour obtenir un dossier de presse.
Comment ont été choisies les oeuvres ?
Les dix oeuvres ont été choisies parmi les premières images numérisées en très haute résolution "gigapixel" par les équipes du Google Art Project. Elles offrent un point de vue sur la culture européenne, à partir d'oeuvres localisées principalement hors de France : New York, Berlin, Florence, Versailles, Saint-Petersbourg et Londres.
Certains thèmes dominants traversent les épisodes : de grandes figures féminines (la femme moderne de Manet, la Vénus de Botticelli, Marie-Antoinette à la fois reine et mère) ou masculines (le chevalier, le marchand, le père) mais aussi des notions comme la nuit étoilée ou l'opposition entre vie citadine et rurale (Bruegel) ou encore l'opposition entre nature et miracle (Bellini).
Pourquoi avez-vous besoin du soutien des internautes ?
Les dons servent à rentrer dans les coûts de production pour assurer la diffusion gratuite de la série.
L’objectif de base de la campagne est de réunir 2000€ par épisode, soit 20.000 euros globalement. Pour soutenir le CED cliquez ici pour un don en ligne ou ici pour un don par chèque.
Par ailleurs, nous espérons vivement récolter une somme supérieure afin de pouvoir financer la mise à jour du site internet www.canal-educatif.fr et développer de nouveaux projets.
EN SAVOIR+
Comment se concrétise cette différence ?
Chaque épisode est conduit par l’idée d’enquête. L’équipe a essayé de communiquer dans le ton et dans les animations, la joie, la jubilation à “taquiner” les oeuvres.
Nous avons aussi tenter d’éliminer le côté “égotique” du commentateur : l’écriture de la voix-off et sa synchronisation avec les animations permettent au spectateur de s’immerger dans l’oeuvre, de “faire sien” le raisonnement, sans être scolaire.
Dans un certain nombre de cas, nous essayons de jouer avec les associations d’idées des spectateurs modernes : nous n’utilisons pas de musiques d’époques, et des animations à la “Monty Python” permettent de jouer avec des associations d’idées anachroniques mais fécondes.
Au travers des éléments de style, nous voulons montrer qu’une oeuvre s’apprécie toujours “ici et maintenant” : elle n’est pas simplement un vestige historique ou seulement la “chose” de son créateur. Les données historiques sont rigoureuses, mais le style distancié montre que le point de vue reste moderne.
Sur le plan scientifique, nous avons eu la chance de voir plusieurs experts scientifiques européens et américains nous faire confiance très rapidement. Nous leur redonnerons la parole à l’occasion de la sortie de chaque épisode afin d’appliquer aux films eux-mêmes la vision critique que nous prétendons pratiquer.
En combien de temps avez-vous développé ces dix épisodes ?
L’expérience de développement a été très resserrée, puisque tout s’est déroulé en à peine 3 mois, ce qui est un challenge pour près de 240 min de programme scénarisé (10 épisodes de 12 min environ en français et en anglais). Il a donc fallu mobiliser une équipe : une poignée d’experts internationaux était chargée de nous dire “l’état de l’art scientifique” sur chaque oeuvre, le coeur de l’équipe de CED s’occupait de développer les scénarios, de rassembler les images, de storyboarder chaque épisode et une dizaine de monteurs et infographistes de transformer ce projet en un film. De plus, il a fallu traduire les projets en anglais, enregistrer les voix-off, adapter précisément le rythme des animations au débit de la voix. L’expérience a donc été très intense !
Comment est né le projet ?
Cette série est le résultat de la rencontre entre Canal Educatif et un mécène qui nous a proposé d’adapter nos films longs (Delacroix et Holbein) dans un format plus court. Au début, il s’agissait de faire des films de 5 min qui suscitent seulement des questionnements. Mais quand nous avons commencé à enquêter sur les oeuvres, nous nous sommes aperçus que ce format n’était pas adapté à leur richesse et que susciter des questionnements était un peu trop “facile”. Nous avons donc mis au point un format intermédiaire de l’ordre de 12 min, où l’on a vraiment le temps d’observer, de comparer et de restituer l’oeuvre dans l’histoire.
Quel était votre budget de production ?
Pour près de 120 min de programme original en langue française, nous disposions d’un budget initial de 65k€, ce qui représente un coût à la minute très nettement inférieur aux normes professionnelles, et ce tout en rémunérant correctement la quasi-totalité des intervenants (nous adressons des remerciements particuliers à ceux ayant tenu à participer bénévolement au projet).
A cette somme, CED a dû investir environ 20k€ de ses réserves, ce qui était indispensable pour terminer la production dans de bonnes conditions.
Vous avez parlé plus tôt d’autonomie face aux oeuvres d’art. N’est-ce pas un objectif un peu superflu face à la culture scientifique ou économique, dont vous traitez également sur le site ?
Notre sensibilité est affectée par mille expériences, mais les grandes oeuvres d’art la mettent à l’épreuve de façon beaucoup plus raffinée et étendue que le quotidien ou des oeuvres secondaires. L’art nous apprend à apprécier ce qui est amer, ambigu et pas simplement ce qui est sucré et flatteur : il est donc éducateur au sens où étend notre gamme sensible. Mais plus qu’un outil d’éveil psychologique ou un témoignage historique, c’est un objet porteur d’une pensée, qui cherche à exercer un pouvoir sur nous. Une grande oeuvre nous habitue à “avoir du répondant”, à penser, même face à des expériences sensibles inhabituelles, hors normes. Il n’est donc pas étonnant que l’éducation d’élite s’intéresse à l’art et que ceux qui rêvent d’une éducation d’élite pour tous l’intègrent à leur programme. C’est ce qui fait l’esprit de CED.
Mais il y a aussi une raison plus circonstancielle : l’art est devenu pour beaucoup une religion de substitution, l’accessoire de luxe, le trophée ultime qui permet d’afficher sa réussite sociale voire de prétendre à un certain statut intellectuel, à moindre effort (voir ce livre). Or, toute réflexion sérieuse sur l’art est aussi une réflexion sur ses limites : l’art n’est pas le réel, l’art ment toujours et il n’existe pas d’oeuvre d’art ultime. C’est pour cela que le regard sur l’art doit aujourd’hui se faire plus critique.
Vous avez donc raison de dire que l’art n’est pas tout, et l’art n’est pas absolument autonome : il dépend d’une situation économique, politique, scientifique. Il n’en reste pas moins que dans le même contexte économique et scientifique, un artiste peut produire une croûte et un autre un chef-d’oeuvre. Le but d’une série sur l’art c’est donc bien de montrer qu’il y a dans une oeuvre d’art donnée quelque chose d’irréductible aux conditions générales de sa production : c’est sur la trace de cette “part” que nous tentons d’aiguiller le spectateur.
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Le 9 Février 2014
1 visiteurs sur 1 ont trouvé ce commentaire intéressant
Amateur de peinture, j'apprécie particulièrement votre site et les excellents documentaires qui sont proposés, aussi est-ce avec une certaine impatience que j'attends la suite. Petite question; comptez-vous à l'avenir vous intéresser à la peinture moderne, voire à l'art contemporain, ou alors en resterez-vous à l'art ancien ? Merci d'avance de votre réponse.
Le 8 Février 2014
Magnifique travail. Cela fait 6 ans que j'explore le net et avec la BNF je trouve votre site très complémentaire. Ma fille de 10 ans apprécie grace à vous les oeuvres des grands peintres. J'ai étudié les arts plastiques et je découvre avec vous une autre perspective des oeuvres connues. Merci. Nous avons hâte aux prochains épisodes.
Le 3 Février 2014
Bonjour, je suis professeur d'histoire de l'art au Québec et j'aime beaucoup vos petits films. C'est super bien fait, très didactique et en même temps parfois rigolo...
Une idée: le Parthénon... ou encore les Vénus de la préhistoire......
linda
Le 11 Octobre 2013
1 visiteurs sur 1 ont trouvé ce commentaire intéressant
Belle idée, belles réalisations, belle réussite ! J'ai l'agréable et exquise sensation de retrouver le parfum des conférences du regretté Daniel Arasse qui, certainement, aurait aimé et soutenu cette belle initiative. La beauté étant une façon de résister au monde, ne faiblissez pas dans l'envie de poursuivre cette oeuvre. Nous vous accompagnons.
Le 6 Juin 2012
2 visiteurs sur 2 ont trouvé ce commentaire intéressant
très sympathique ! dans le style "On n'y voit rien" de Daniel Arasse qui ouvre les yeux, le cœur et l'esprit . Cette perspective cosmologique et spirituelle de La nuit étoilée est infiniment :-) stimulante! En regardant le film, j'ai aussi réalisé la profonde solitude des personnages de van Gogh et pensé à celle de ceux de Degas.
Le 14 Mai 2012
1 visiteurs sur 1 ont trouvé ce commentaire intéressant
Impatient de voir la suite !
Le 14 Mai 2012
1 visiteurs sur 1 ont trouvé ce commentaire intéressant
Je suis vraiment très impatient de découvrir la suite ! On sent que les auteurs s'amusent effectivement avec les clichés et ne se prennent pas trop au sérieux. Ca fait du bien dans ce type de docus. Je suis d'accord avec ce qui est dit : un "artiste maudit" n'a pas forcément des idées progressistes.
Le 14 Mai 2012
1 visiteurs sur 3 ont trouvé ce commentaire intéressant
On ne peut pas encore juger le documentaire mais le titre n'est guère accrocheur et la bande annonce assez confuse (dans ses références aux classiques) si l'on est bien d'accord sur le fait qu'elle s'adresse à des élèves ! Bien sûr pour les énseignants c'est truffé de clichés...
Le 14 Mai 2012
2 visiteurs sur 4 ont trouvé ce commentaire intéressant
ceci est un essai pour voir comment fonctionne la connexion
ce que je vois de votre projet est très bien
Le 14 Mai 2012
1 visiteurs sur 1 ont trouvé ce commentaire intéressant
"Evadons-nous sur les ailes de la folie artistique" : vous avez l'air de bien vous amuser ! J'espère que la suite est aussi amusante.
Le 14 Mai 2012
1 visiteurs sur 1 ont trouvé ce commentaire intéressant
Prometteur ! Ne portant pas forcement Van Gogh dans mon coeur (il y aurait beaucoup à dire sur le mythe de l'artiste maudit construit "a posteriori"), je suis assez amusé par le côté "vision réactionnaire". On verra si vous arrivez à me convaincre du genie visionnaire de VG ;o)
J'attends mercredi !
Le 14 Mai 2012
4 visiteurs sur 4 ont trouvé ce commentaire intéressant
@ Mathias : La réputation « d’artiste maudit » ou « d’artiste fou » qui colle à la peau de Van Gogh le dessert sans doute : si le personnage était effectivement conservateur (réactionnaire est peut-être un peu fort), son œuvre est un chainon transitoire essentiel de l’histoire de l’art et j’espère que vous allez vous en apercevoir.
@ Marie : les trois cartes à jouer semblent illustrer des visions plus classiques de la nuit étoilée. Quant à la vision réactionnaire, elle peut être qualifiée comme telle au vu du travail des contemporains de Van Gogh qui s’intéressent souvent au comportement de l’homme dans la ville (et souvent à son influence néfaste sur eux. On pense à Manet, Toulouse-Lautrec ou Degas).
@ l’équipe CED : Merci pour cette série, j’espère qu’elle sera à la hauteur de Delacroix. J’espère que vous n’avez pas réduit Van Gogh à un réactionnaire sombrant dans la folie, sinon, je vais sévir ! Avez-vous prévu des compléments pour les enseignants ? Il y a beaucoup de matière et d’images : peut-on retrouver le texte intégral ainsi que la légende de l’ensemble des images utilisées quelque part ?
Bon lancement
Le 14 Mai 2012
1 visiteurs sur 4 ont trouvé ce commentaire intéressant
Hei les gars-et-filles !
Ai visionné la BA du Van Gogh : Le surgissement des trois paysages romantiques comme des cartes à jouer n'est pas compréhensible. L'écriture est un peu confuse. La dernière phrase sur "la vision réactionnaire" est peu explicite car pas bien amenée par ce qui précède. Tout est là, mais il faut revoir l'ordre et les mots. Il ne manque pas grand chose pour que ce soit fluide et attractif !
Marie
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Envie de travailler avec nous ?
Le 1 Novembre 2015
Nouvellement connecteée sur votre site, je suis admirablement surprise de la qualité de vos vidéos et commentaires. Je serais très interessée également si vous donniez des vidéos et éclairage sur l'art contemporain qui m'interpelle et me stupéfie parfois.
Merci de votre réponse.
MONA